
Ils sont 9 millions, en France, détrônant Lassie, les 101 dalmatiens ou Rantanplan au cœur des foyers.
Si 85% des français reconnaissent parler à leur chat et 25% à leur faire un cadeau à Noël, vous seriez près de 45% à partager votre lit avec votre ronronnant.
Et n’allez pas croire, vous qui vous gaussez derrière votre écran que c’est le lot des célibataires et autre esseulés qui se laissent aller à cette petite faiblesse lors des longues nuits d'hiver.
Non, le sondage réalisé en 2001 par BVA et publié en 2002 par 30 millions d’amis avait également posé la question à des familles nombreuses…
Dormir avec son chat, c’est certes s’octroyer une présence chaleureuse au bout du lit mais plus souvent sur l’oreiller, ronronnant furieusement, étendant ses pattes sur votre tête quand il ne s’engouffre pas sous la couette collé à votre dos.
Non…Je ne vous jeterai pas la pierre.
Non…Je ne vous parlerai pas des acariens et ne pincerai pas le nez en vous demandant où messire matou à trainer ses coussinets avant d'aller au lit…
Parce que si je vous ai parlé du sommeil des félins, et si aujourd’hui je consacre encore une note à sa chatteresque compagnie, c’est bien parce que je suis coupable concernée.
Séra est une tricolore angora, un peu blonde dans sa tête il faut bien le reconnaître, mais ronronnante de naissance. Elle a longtemps partagé mes nuits, fort raisonnablement, puisqu’elle préférait dormir sur un tabouret près de mon oreiller (de là à dire que je bouge trop la nuit, il n’y a qu’un clic que vous ne ferez pas bien entendu… ^^ ). Mais une sieste avec elle, a toujours représenté un moment très tendre et conviviale pour moi comme avec tous les chats qui ont fréquenté mon foyer.
Alors, c’est vrai en laissant la porte ouverte à minet, on accepte qu’il vienne nous éveiller pour un câlin nocturne (mais il y en a d’autre ainsi qui n’ont pas fini sur le canapé pour autant, non ?), qu’il fasse parfois un peu bruyamment sa toilette ou même que son jeune âge le pousse à accomplir à lui tout seul la performance de l’équipe de France en 1998 (on va zapper 2006, bien que Minet soit également expert en coup de boule…) avec le moindre objet clinquant traînant…
Mais en contrepartie, on s’accorde de beaux moments de tendresse et si on est un peu paresseux on s’épargne les miaulements derrière la porte les trois premiers mois…^^
Pour les chiens, c’est autre chose car il y a un rapport hiérarchique assez différent du fonctionnement du chat et comme je suis bavarde vous aurez bien entendu un article sur le sujet dans les temps à venir…. ;)
Pour ceux qui étaient passés à côté je vous invite à savourer cet excellent article qu’avait rédigé Jean-Michel Normand sur le sujet :
Et vous ? Avez-vous cédé un morceau de votre couette à votre chat ? Le regrettez vous aujourd’hui ?